Donne credeu che sol pissar La mona v'abbia fatto la natura? La ve l'ha fatta, perché el mondo dura Facendove dai omeni chiavar. Ogni qualvolta la volè salvar, Ee che ghe mettè su la serratura, Che vu fè un gran peccà mi go paura, Per el qual v'abbiè el culo da brusar. Tiolelo ancuo piuttosto che diman, Che oltre che gavarè sto bel sollazzo, Farè un'opera bona da Cristian. Perché, sappiè, che come è fatto el giazzo Per renfrescarne, e per magnar el pan, Cussì la mona è fatta per el cazzo. |
Femmes, croyez vous que seulement pour pisser La nature vous a fait la chatte ? Elle vous l'a faite pour que dure le monde En vous faisant baiser par les hommes. Toutes les fois que vous voulez la sauver En fermant le trou de sa serrure J'ai peur que vous fassiez un grand péché Parce qu'il ne reste plus que le cul à enfoncer. Ouvre la aujourd'hui plutôt que demain, Parce que en plus de donner un grand plaisir Vous ferez un uvre de bonne chrétienne. Parce que, savez-vous, comme la glace Est faite pour rafraîchir, le pain pour nourrir, La chatte est faite pour la bite. |
Incauta la natura nel formar |
Imprudente nature qui a formé Ces deux beaux trous au sexe féminin, Un qui doit servir pour pisser, L'autre, avec tout votre respect, pour chier. Il convient à l'homme à qui tu as donné Deux couilles et une lanterneà faire attention De ne point glisserdans le cul En voulant foutre dans la chatte. Mon Dieu! deux trous si voisins ! Comment pourrait-on éviter Que la bitequi va en chatte ne glisse parfois dans le cul ? Ah nature indiscrète ! Ou au génie humain Tu dois accorder entière confiance Ou tu devais faire plus distants ces deux trous. |
Non digo che no sia gusto a toccar |
Je ne dis pas qu'il n'est pas agréablede
toucher Le beau cul d'une belle fille De lécher sa chatte De se faire caresser l'oiseau De décharger sa gourme dans sa bouche Non je ne dis pas que ce n'est pas bon. En somme tout ce que la femme La plus lascive du monde peut offrir Mais de tous les beaux et bons plaisirs Il me paraît que celui de baiser Est le plus juste et le lus grand Parce que quand je suis à l'intérieur d'une chatte Je me sens patron du monde entier Et je donnerai tout pour ce moment |
Cara mona, che in mezzo a do colone Ti xe là messa, come un capitelo, Per cupola ti ga do culattone, E 'l bus del cul sora xe 'l to cielo. Perché t'adorin tutte le persone Ti stà coverta sotto un bianco velo, Che, se qualcun te l'alza, e che t'espone, Vittima sul to altar casca ogni oselo. El sacro bosco ti me par de Diana, Notte e zorno ti fa miracoloni, che l'acqua, Che trà su la to fontana, Dà vita al cazzo, e spirito ai cogioni. |
Chère chatte, qui est à comme un chapiteau |
Colloquio tra due ragazze -Vien qua, Tonina, senti una parola. -Eh, che non posso... - Senti, cara ti, La me spizza, che star no posso pi; Co me la meno el cuor se me consola. -Cara, co no ti vuol altro, anca mi La me pizzega sempre, e la se mola; Ma procuro menarmela ogni dì, E specialmente quando che son sola. -Ah, che me sento che no posso star! -Stà in Cristo, via! Che matta che ti xe! -Mettime in mona un deo, ché voi sborar. -Senti Anzoletta, piuttosto alla fè Femose da qualcun un po' chiavar, Ché averla sana o rotta l'istes'è. |
Conversation entre deux jeunes filles -Tonina, viens ici, écoute moi un peu. Que puis-je pour toi ? Ecoute, ma chérie, Ca me démange, je n'en peux plus, Mmon cur ne se consolera que si je me caresse. -Chérie, il n'a pas que toi, moi aussi, Je suis toujours excitée, et en la massant Tous les jours je me donne du plaisir Spécialement quand je suis seule -Ah ! tais-toi, je n'en peux plus -Va, monte au ciel, folle que tu es -Mets moi un doigt dans la chatte , je veux jouir -Ecoute Anzoletta, par ma foi, Faisons nous baiser par n'importe qui Parce l'avoir intacte ou brisée, cela revient au même |
False e vere pene dell'inferno Quando sento sti gran predicatori A predicar le pene dell'inferno, Che ghe sarà in quel liogo un fuogo eterno, E dei continnui spasemi, e dolori; Che de quei tetri, e spaventosi orrori, Orrendi mostri gaverà 'l governo, Che con rabbia, e con odio sempiterno Dei dannai strazzerà a bocconi i cuori; Me par, ch'i farave assae più frutto, S'in vece de cazzarne un gran spavento Col figurar quel liogo cussì brutto, I predicasse sol el gran tormento De veder delle mone da per tutto, Senza, che mai gnessun possas andar drento. |
Vraies et fausses peines de l'enfer Quand j'entends ces grands prédicateurs, Nous avertir des peines de l'enfer Qui sera un lieu de feu éternel De douleurs et convulsions continuelles Lieu sombre, rempli d'horreurs Gouverné par d'affreux monstres, Qui avec rage et haine éternelle Déchireront les curs au plus profond Il me semble que leurs sermons auraient porté bien plus de fruits Si au lieu de chercher à donner une grande peur En dressant un tableau aussi dur de ce lieu Ils avaient seulement évoquer le tourment De voir des chattes ouvertes de toute part Sans que jamais personne ne puisse entrer dedans |
Lode alle tette Care tette, vu se' lunica e sola Parte che più someggia alle culate; Vu se' quelle colline delicate Dove in mezzo, co i puol, i oselli svola. Se' quella bella vista che consola, Perché proprio pare' la via del late; Beati chi ve mette su le zate, Che come cera al fogo se descola. Oh! cari bei festoni della donna, Vu se' quelle fatture benedette Che ne fa che piasa più la mona; Se' quella bella mostra che promette Ghe sia de sotto della roba bona, Ché per el più ha bon cul chi ha bone tette. |
Louanges aux nichons Chers nichons, vous la seule, l'unique Partie du corps qui ressemble le plus au cul. Vous êtes de délicates collines Au milieu des quelles s'envolent les oiseaux Rien que votre belle vue nous console Vous êtes le chemin du désir Heureux qui peut poser sur vous les mains Comme la cire au feu, vous nous faites fondre Oh! chers bijoux de la femme Vous ces beautés bénites Qui peuvent plaire plus encore que la chatte Bien exposés, ils sont le gage Que derrière, la marchandise soit bonne Parce que plus la femme a de beaux tétons, plus elle a beau cul. |
Per un innamoramento de do donne A sentir che do donne innamorae Xe tra de elle, me vien suso la stizza, Perché penso che quando la ghe pizza Altro no le puol far che le monae. Vardè che belle matte buzarae, Una con l'altra se vuol far novizza, Ma una chizza no puol all'altra chizza, Se no che darghe delle slenguazzae. Voggio ben che la gabbia un gran contento, Ma 'l so gusto sarà sempre imperfetto, Co gnente no le ga da metter drento. Al più poderìa per bel diletto Che l'è come ballar senza instrumento, Chiavarse colla mona a scartozzetto |
Deux femmes qui s'aiment A entendre que deux femmes sont amoureuses Entre elles, la rage me vient. Parce que je pense qu'elles ne peuvent Rien d'autres que se frotter la chatte Regardez ces deux belles tricheuses L'une veut se fiancer à l'autre Mais deux salopes ne peuvent rien Sinon se donner des coups de langue. Je veux bien que lécher une chatte est un grand plaisir Mais son goût restera toujours imparfait S'il n'y a rien à se foutre dedans Et tout au plus quel plaisir Que de s'enfiler une carotte dans la chatte C'est comme danser sans musique |
BAFFO traduit par Alcide Bonneauaux éditions d'Isidore Liseux (1884)
SUR L'AMOUR ENTRE DEUX FEMMES
Si j'apprends que deux femmes sont amoureuses
L'une de l'autre, me monte au nez la colère,
Parce que je pense que quand cela les pique
Autre chose ne peuvent faire que bagatelles.
Voyez les belles et bonnes foutaises !
L'une veut avec l'autre jouer à la jeune mariée,
Mais une chienne ne peut rien faire à une chienne,
Sinon lui donner des coups de langue.
Je vois bien qu'elles ont un grand contentement,
Mais leur plaisir sera toujours imparfait,
Puisqu'elles n'ont rien à s'entrer dans le corps ;
Au plus pourraient-elles, pour plus de jouissance,
Ce qui équivaudrait à danser sans violon,
S'enfiler de leurs clitoris bandants.
AUX MEMES FEMMES
J'ai vu ensemble deux dames, en train de jouer,
Et je ne pouvais comprendre ce jeu-là ;
Puis je vis que l'une s'allongeait sur le lit,
Et que l'autre lui léchait la moniche.
Aux mouvements convulsifs qu'elle faisait,
Je vis qu'elle éprouvait un grand plaisir,
Et au frétillement des jambes et du cul,
Je compris que de toutes ses forces elle déchargeait.
Celle qui en premier lieu était actrice
Se fit, à l'acte suivant, patiente,
Et ainsi chacune fut à son tour lécheuse.
Entre femmes, faire plus ne se pouvait ;
Mais pour rendre leur état plus heureux,
Je leur aurais voulu un vit d'un demi-pied.
LES FILLETTES DIALOGUE ENTRE DEUX FILLETTES
Viens ça, Tonina, écoute un mot
.- Eh ! je ne puis. - Ecoute, ma chère,
Ca me cuit, que je n'en puis plus ;
Lorsque je me branle, mon cur se console.
- Chère, puisque tu ne veux pas autre chose, moi aussi,
Ca me picote sans cesse et ça se mouille,
Mais j'ai bien soin de me branler chaque jour,
Et spécialement quand je suis seule.
- Ah ! que sens-je ? Je ne puis plus durer !
Va-t'en au diable ! Quelle folle tu es !
Mets-moi ton doigt dans le con, je veux jouir.
- Ecoute, Anzoletta ; bien plutôt sur ma foi,
Faisons-nous enfiler un peu par quelqu'un :
L'avoir intact ou fracassé, c'est la même chose. "
LES FILLETTES
Pourquoi faites-vous, chères fillettes, tant de tapages
Entre vous autres, seulettes en une chambre ?
Vous branlez vous la moniche, pauvrettes,
Ou regardez-vous qui a le poil le mieux frisé ?
Vous palpez-vous le cul, à qui l'a le plus beau,
Ou regardez-vous qui a les plus durs tétins ?
Vous essayez-vous à serrer les fesses,
Comme on fait quand l'oiseau s'y blottit ?
Oh ! si je pouvais me cacher dans un coin
Et voir les petites bêtises que vous faites !
Croyez-le, j'y aurais du plaisir pour de bon.
Mais quand je vous aurais entendues, aussitôt
Je sauterais sur pied et vous demanderais, par pitié,
De me laisser au moins décharger sur le conin.