Ceintures de Chasteté


Certains affirment que les ceintures de chasteté ont été utilisées pour la première fois aux temps des croisades, pour préserver la chasteté des femmes des cavaliers. Ces affirmations semblent purement anecdotiques ; il y n'a pas preuves historiques qui puissent les soutenir. Il paraît impossible de mettre sans interruption une ceinture de chasteté pour une période de plusieurs mois pour de simples motifs hygiéniques.
Quelques historiens italiens historiques pensent que la ceinture de chasteté a été utilisée pour la première fois en Italie, probablement au 14ème siècle. Elle est appelée en effet "le mécanisme florentin" dans un document daté 1405, conservé dans la Bibliothèque de Gottingen en Allemagne.
Beaucoup de ceintures historiques sont conservées dans les musées européens. Celle que l'on peut voir au Palais des Doges de Venise appartenait à la femme de Francesco II de Carrara.
Les ceintures gardées dans le musée de Cluny à Paris semblent avoir appartenu à Catherine de Médicis, femme d'Henri II et à Anne d'Autriche.
La ceinture de chasteté avait une structure métallique avec deux petites ouvertures : une pour la vulve entourée de 36 dents aiguisées, l'autre pour l'anus entourée de 15 dents. Elle permettait les fonctions physiologiques normales mais empêchait évidemment la pénétration. Utilisée par ceux qui craignaient la trahison de leurs femmes, elle servait aussi à empêcher d'éventuels viols, toujours possibles après des batailles.
Elle était fermée par un cadenas dont beaucoup de femmes réussissaient à faire faire une copie de la clé, non seulement pour céder aux plaisirs de la chair, mais aussi pour éviter des infections parfois mortelles.
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